Atelier d'écriture 2011
Dernière mise à jour : dimanche 27 mars 2011
PRINTEMPS DES POÈTES 2011, "D'INFINIS PAYSAGES"...
Chacun était invité à réagir de façon poétique à l'une ou à plusieurs des photographies ci-dessous :
Cliquez sur les images pour les agrandir ou descendez les voir en bas de page...
Photo 1
Qu’y avait-il avant ?
Avant la venue des hommes
Et leurs idées de grandeur….
Photo 4
….Peut-être une lande sauvage
balayée par les vents,
le mouvement des nuages
suivant les vagues de l’océan,
et d’infinis paysages.
Photo 2
Dans la forêt, on marche sur les sentiers,
On regarde les arbres
Ou on lève la tête vers le ciel,
Mais regarde-t-on le sol ?
Voit-on la mousse,
Les mousses, les lichens,
Aux couleurs si douces et si variées ?
Dans ce microcosme végétal
Vit certainement une myriade de petits êtres,
Mais on ne les voit pas !
On cherche seulement les champignons !
Photo 3
Où va cette rivière qui paraît si paisible,
Qui se cache derrière ces roches abruptes
Et ces buissons épineux ?
Qui vous attend au prochain méandre ?
… Délivrance …
Photo 5
J’ai rêvé d’une ville,
Une ville si grande et si belle
Que mes yeux en pleuraient.
Mais dans quel pays suis-je donc arrivée,
Où dois-je aller sans me perdre ?
Labyrinthe cauchemardesque.
Vivement que le réveil sonne !
Dominique la jardinière
Photo 2
Approche et écoute
A chaque pas
Le bris des herbes
Raidies par le givre
Approche et écoute
Le cliquetis de l’eau
Fuyant de pierre en pierre
En notes cristallines
Approche et écoute
Le gazouillis de l’oiseau
En équilibre
Au dessus du ruisseau
Approche, approche
Et écoute encore...
Photo 5
Ville mosaïque
Toits tesselles
Déclinant leurs ocres
Du jaune au rouge
Ville géométrie
Façades de bâtisses
Juxtaposées
Superposées
Où s’entremêlent
Des lignes et des lignes
Horizontales
Et verticales
Parallèles
Et perpendiculaires
Fenêtres polygones
Et des carrés
Et des rectangles
Des hexagones
Et des triangles
La ville...
Comme un tableau cubiste.
Bégie
Photo 4
toujours et toujours la même chose ce paysage à perte de vue cette tempête qui nous griffe et nos poumons en feu et cette peur qui nous étreint ces pieds de bois de pierre et nos jambes aussi et tous nos muscles pareil de bois de pierre de pierre de bois et les coups sourds du sang dans nos tempes le goût âcre du sang dans la bouche fuir droit devant fuir cap au sud tenir ne pas tomber ne pas s’arrêter même un instant ne pas renoncer ne pas abdiquer avancer avancer avancer coûte que coûte profiter de la tempête complice gagner enfin la forêt le couvert protecteur là-bas derrière la crête peut-être
Photo 5
Pas même un bruit
Aucune rumeur sourde ne monte de la ville
Nul klakson, nul cri de moto
Rien
Pas même une odeur
Aucune senteur d’asphalte, de gaz d’échappement
Nul effluve échappé des halles ou des docks
Rien
Pas même un peu de cette chaleur
Que ces toits au-dessous de moi doivent bien pourtant exhaler
Nulle sensation de cet été finissant
Rien
Seulement
Cette morsure sur mon front
La vitre de cette chambre d’hôtel climatisée
Seulement
Cette immense lassitude
Ma vue qui se brouille se brouille se brouille
D. B.
Elle voulait emplir tout son être
D’une infinité de paysages
Elle s’était lassée de ce frais ruisseau
Couvert de lentilles d’eau
Qui était le sien
Au quotidien.
Elle voulait un autre cours d’eau
Serpentant dans des gorges béantes
Humer sous des cieux plus cléments
Les effluves enivrants
D’une végétation luxuriante
Elle voulait, tel ce fragment de dattier
Au fil du courant, se laisser dériver
Jusqu’à la mer Méditerranée
Et risquer d’accoster
Au pied de cette ville bruyante
Sonnée par la stridence
De klaxons et coups de freins impertinents
Elle voulait s’immerger
Totalement dans la cité
Dans le dédale de rues
Et d’avenues
De places
Et d’impasses
Elle voulait éprouver
Ce besoin de se ressourcer
Après tant de sollicitations
Et errer sur cette lande désertée
Abandonnée aux fureurs du temps
Pour atteindre finalement
D’autres nouveaux horizons.
Bégie
Photo 5
Deux rives, l’imagination
Irréel, ce monde irréel est comme une drogue,
On ne peut plus s’arrêter d’y aller
Pourquoi certains ont-ils choisi d’y rester ?
Si deux mondes existent, ils sont là!
Un second monde invisible à ceux qui ne peuvent ou ne veulent le voir.
Tous ces fous ne sont-ils pas simplement dans ce monde ?
Ont-ils trop vu, trop lu, ou en ont-ils assez du monde réel ?
Est-on si différent lorsqu’on change de monde ?
Deux différents mais ne sont qu’un.
Au coin d’une rue Jean-Marcel Duchamp...
... mais aussi Pierre Gambetta!
Balance perpétuelle, aucun n’est plus lourd que l’autre,
Chacun choisit celui qu’il veut, où il vit, comme il veut;
Mais un doute persiste!
Ce monde est-il éphémère ?
Ces deux mondes sont-ils comme deux rives
Et au milieu coule un fleuve,
Le flot de l’imagination ?
Yaëlle Logié
Une ville bruyante, excitée
Un océan obscur,
Des vagues en rafales
Le cri des voitures
Les moteurs qui surchauffent
Cyril
Une cité, de l'agitation et le souffle de la foule
Les parfums exquis des fleurs qui s'évapore
Le grondement calme et le souffle de l'océan
Le grondement discret de la foule
William
Les rivières chantent tout en silence
Et les arbres suivent le rythme.
Quand les randonneurs passent,
Les rivières et les arbres s’arrêtent.
Comme si de rien n’était.
Capucine
Un ruisseau encerclé de vase
Le parfum doux et léger de l'eau
De l'herbe givrée par la fraîcheur du matin
Le souffle du vent qui m'effleure les oreilles
Les remous imposés par le vent
Le chant discret des oiseaux
Cécile
Le chant des oiseaux
Les poissons qui sautent
Et la bonne odeur des arbres fruitiers
Hugo
Doux rayonnement du soleil qui m’éblouit
Douce fraîcheur du vent qui effleure mes cheveux
Eau glacée qui essaie de me toucher
Chuchotement des arbres qui parvient à mon oreille
Claire
Les palmiers se reflètent dans la rivière
Chaleur du soleil
Fraîcheur de la rivière et sable doux
Bourdonnement des abeilles
Calme des arbres
Aurore
Une odeur douce au loin flotte dans l’air
Le silence rôde autour de moi
Des poissons sautent hors de l’eau et replongent aussitôt
Le ruisseau se déchaîne dans le vent
Eva
Des parfums sucrés viennent des arbres fruitiers
Calme silencieux brûlant de chaleur
Lucas D
Des rochers éclairés le jour comme la nuit
L’eau s’écoule tout doucement
Doux parfum du grand air
Dina
Montagnes de roches abruptes
Exquise odeur de la nature
Ruissellement des rivières
Et toutes ces petites bêtes qui serpentent entre les rochers
Alexia
Splendide cascade qui surgit des rochers
Senteur exquise, douce et fruitée à la fois
[...]
Léna
Ce rivage paisible frissonne de plaisir
L’arôme frais des arbres chatouille mon coeur
La douceur coule dans les flots glacials.
Marine
Des ruisseaux,
Le soleil éclaire leurs eaux,
Des collines,
Sombres comme la nuit et claires comme la journée,
La fraîcheur du vent qui me rafle le coeur,
Des courants glacés d’eau
Qui effleurent ma peau,
Quand je touche leurs eaux,
Des oiseaux qui chantent silencieusement,
Et des ruisseaux
Qui me murmurent des mots
Pavel
Éclaboussent quand on leur dit «bonjour»,
Claquent sur les rochers
Qui disent «comment ça va ?»
Capucine
Les sommets des collines rocheuses
Un arôme doux et glacé
Le calme des ruisseaux et des poissons qui nagent dans l'océan
Que la forêt est douce et calme !
Lucas Z
Des bourrasques de vent balayant l’herbe éclairée par le soleil étincelant,
Le doux arôme des fleurs qui rayonnent,
Le vent qui pousse des nuages resplendissants
Un grand calme apaisant
Samuel
[...]
Le grondement de la tempête rugissante
L’agitation orageuse du vent
Amirdine
Les cités qui résonnent,
Des gens qui disent «salut»
Et les ruelles qui sentent la glace et le gâteau
Puis les enfants qui crient de bonheur
Et moi je chuchote «formidable»
Capucine
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